Exposition // Mexico, ou le cauchemar du géomètre
Exposition à l'Espace Topographie pour l'Art - 2017
Implantée sur un marécage, sol instable,
Les bâtiments s’enfoncent
Se déforment sous leur propre poids.
La rue, ses usages, ses objets.
Sa géométrie et
tout son vocabulaire convoqué dans une urgence désordonnée.
Un sol plan fait de dalles minérales n’est plus garant de l’horizontalité, deux barres d’immeubles séparées l’une de l’autre par un vide ne pourront plus être associées à des droites parallèles, une porte devra faire le deuil du rectangle pour accepter de renaitre en trapèze.
Parfois, les matériaux utilisés pour la construction se rompent là où la torsion est trop forte, habituellement indice d’un acte de dégradation ou négligence d’entretien.
Un regard à 3 porté sur la ville de Mexico
Au terme d’une résidence de création à Mexico, Gilles Gerbaud et Raphaël Chipault présentent une installation photographique qui associe tirages au mur et table Grand-Livre.
Le chant et les mots de Laurence Vidil interprète la ville de Mexico. Elle capte les sons, les compose en une partition visuelle qui restitue et incarne la rue. Cette création sonore, en écho avec les images de Gilles Gerbaud et Raphaël Chipault ajoute la dimension singulière d’une déambulation dans la ville de Mexico. Cette performance vocale sera présentée lors du vernissage.
La rue,
Planche savonnée
Ah !/ s’ échapper
Mex-ico dé-tourné
Le/ regard /au
moment de la / chchchch chut’
Extrait de Chant urbain par Laurence Vidil.
Auteurs
- Gilles Gerbaud
- Laurence Vidil
- Raphaël Chipault